Point de doute, la communauté à beau critiquer ce jeu, il n'empêche que le dernier volet de la série reste le meilleur à mes yeux. Complet, fluide, plutôt joli, Infinity Ward semble avoir encore une fois remplit le contrat d'une recette gagnante.

Dans cette première partie, on pourra se focaliser sur le multijoueur, partie essentielle du jeu. Le plus important semble l'architecture des maps que je trouve très réussie, avec des recoins, des hauteurs, sous-sols, block-haus... Des environnements variés, de la jungle au désert, de la toundra aux ruines en passant par des villes. On pourra noter l'ajout de quelques armes, dont le Type 95 (évolution du Fams à rafales de Mw2) qui fait polémique en ce moment, de par son efficacité. On garde les bonnes vieilles armes qui ont fait le succès de la série (Barret cal. 50, AK-47, Spas-12) tout en ajoutant certaines nouveautés. Une évolution aussi dans le système des Killstreaks, ces bonus que l'on débloque au cours de la partie. En effet ils peuvent être obtenus dans trois configurations différentes. Une première baptisée "Assaut", qui fonctionne comme dans tous les opus précédents, avec des enchaînements de frags (kills). Une seconde dite "Soutien" avec des Killsteaks aidant votre équipe type drones de reconnaissance. Aucun enchînement n'est exigé, en revanche vos Killstreaks ne font pas ou peu de morts. La dernière (la plus intéressante à mon goût fonctionne avec un déblocage d'autouts, au fur et à mesure d'un enchînement, vous débloquez plusieurs atouts choisis auparavant (Passe passe, bonne gachête...) et à 8 kills d'affilés, tout les pouvoirs sont votres et cett classe transforme le joueur en super soldat, pouvant allier résistance, furtivité, rapidité et puissance. Voilà pour le multi, mise à part une communauté atroce à certains moments, les parties on line où entre potes sont jouissives, comme auparavant.

Passons à une deuxième partie sur l'ajout ingénieux d'un mode, nommé "Survie". Dans ce mode, à la fois simple et ingénieux, vous devez survivre à des vagues incessantes d'ennemis de plus en plus coriaces. Là où la partie prend tout son intérêt, c'est que les kills amassent de l'argent, et qu'avec cet argent sont disponibles armes, explosifs et soutien aérien disposés à trois endroits différents de la map (ça serait trop facile sinon).  Parfait pour un entraînement au multi et parfait pour la coordination à plusieurs (2 maximum) ce mode est pour moi la meilleure surprise de cet opus. Il allie challenge et plaisir de jeu, excitation, envie, partage... Bref, l'idéal est de joiuer avec un ami, où il est très plaisant d'établir des tactiques de jeu, gérer son temps, échanger ses armes, tester des stratégies. En bref, ne loupez pas ce gros morceau du jeu, il vous rendra addict.

La dernière partie est dédiée à la campagne, mise en scène brillante, gameplays variés, exploits explosifs... Je reste bouche bée devant les scènes d'actions (ultra scriptées certes, mais qui conservent et entretienent les atouts indégniables du jeu) qui nous en font voir pleins les mirettes et plonge le joueur au plus profond du récit. Une durée de vie assez maigre mais on ressent que le développeur fait dans la qualité, pas la quantité. Une campagne adaptable à plusieurs types de jeu, perso je suis très bourrin et j'adore ça, mais les plus furtifs y trouveront leur compte avec des missions d'infiltration, silencieuses. Au niveau de l'histoire, j'ai absolument rien compris, mais au final on s'en fout, Call of Duty n'est pas fait pour ça. Je parle des protagonistes, les conflits sont cependant très bien expliqués si on ne zappe pas la petite interlude "histoire" entre toutes ces missions musclées. En gros on extrapole sur une seconde guerre froide qui tourne au vinaigre, New-York envahi, Europe en feu...

Pour conclure, la franchise a encore une fois su faire briller les milliers d'yeux de petits fanboys ébahis devant les trailers aux petits oignons, et attendant le jeu avec impatience au pied du sapin (comme chaque année). Je ne pense pas en faire partie mais j'apprécie grandement malgré tout la démarche d'Infinity Ward à qui je tire mon chapeau. 

16/20